A travers un moment performatif où il est demandé au modèle d’attendre jusqu’à épuisement, Insomnie donne à voir un visage qui se vide peu à peu de sa substance. Le lâcher-prise qui s’opère au fil des heures tient à distance le jeu et l’interprétation du modèle en le laissant glisser vers une forme d’apathie. Les deux séries révèlent progressivement ce qui apparaît comme une figure entre conscience et endormissement.